Les amis de Paul

Jerome

Jérome

C'est par un petit matin d'avril que le petit ours décida d'aller rencontrer son ami le lapin. Ils habitaient sur une île et tous aimaient se tenir la main. Le lapin, petit gourmand, faisait du pain. Il était chaud et beau et le petit ours admirait le travail de son copain. Ils buvaient du chocolat et ils en avaient plein les moustaches. Le petit ours aimait tout ça et le chat Eustache qui passait par là, entra :

" - Bonjour à vous et bon appétit."

Le lapin, hospitalier, lui répondit "merci".

Petit ours après le pain au chocolat rentra chez lui. Et dans le bois des quatre doigts, il croisa le chimpanzé Chihuahua. Chihuahua courait, sautait, se lançait de cordes en cordes. Chihuahua était un rigolo qui n'aimait pas les discordes.

Un beau jour Chihuahua décida de partir en voyage.

Jérome

Il prit son petit sac et mis dedans une noix de coco, du chocolat chaud et sa girafe en peluche. Il sauta, s'amusa toute la journée allant d'arbres en arbres, glissant sur les feuilles. Pirouettes, galipettes et toutes sortes de singeries. Il criait fort et rigolait encore un peu avant la nuit. Quand celle-ci tomba, il y eut un gros bruit : patatra. Chihuahua surpris ne riait plus, il se demandait où il allait bien pouvoir dormir. Loin de chez lu, il n'avait plus de lit, ni de couverture.

Alors il enleva les poils de sa noix de coco et en fit un tapis tout doux, il mis la girafe sous sa tête et son sac à dos sur son petit ventre. Mais il avait oublié son radiocassette qui lui chantait la chanson du soir., alors il décida de chanter lui même cette belle comptinette qu'il connaissait par coeur. Il la chanta plein de bonheur et si heureux qu'il ne dormit point de toute la nuit.

Le matin, fort fatigué, il s'endormit enfin mais le soleil était déjà haut dans le ciel. Son sac à dos était trop chaud maintenant et le grillait petit à petit. 9a lui faisait plein de guili qu'il en sourit. La peluche s'était réveillé et en s'étirant les bras lui chatouilla les oreilles. Il en rigola et enfin, les poils de coco animés par une petite brise lui chatouillèrent les orteils. Chihuahua n'avait plus sommeil et toute la forêt entendait son réveil rigolo.

Chihuahua trop excité partit tout de suite rangeant les poils, la girafe dans le sac à dos. Il continua à s'amuser, à faire des dessins dans le ciel, à écrire dans les nuages, à faire de la musique dans les rivières : plif, plof, plouf, pataplouf, plif, plif, clip, clop, chopip...

Mais il n'avait pas beaucoup dormi et il regagna une petite nuit sans manger. Son ventre faisait des gargouillis. Cette fois-ci il n'arriva pas à dormir car il avait trop faim. Il pris un petit bout de pin, et ouvrit son chocolat mais depuis le temps, il était tout froid. Heureusement, Chihuahua connaissait un truc pour le réchauffer. Il appela madame lune, monsieur soleil et leur dit que son chocolat était tout froid. Mais quand la lune vit le soleil et le soleil vit la lune, il y eut éclipse et il fit tout noir. Chihuahua n'était pas content et il compris que ses deux copains, madame lune et monsieur soleil ne l'aideraient pas. Tant pis dit-il je mangerais la noix de coco. Il la cassa avec une pierre et bue tout l'intérieur qui était tiède. Son petit ventre était content et il faisait des hum, hum de bonheur. Rassasié Chihuahua s'endormit en chantant la comptine qui sonnait comme ça :

J'ai un petit chien

Qui est très coquin

Une petite souris

Qui est très jolie

Je connais un chat

Qui est un pacha

Et les cliquetis

Des petites étoiles

Qui viennent pour la nuit

Mme mettre de bon poil

J'ai vu le moineau

Qui faisait dodo

J'ai entendu la chouette

Qui faisait la fête

J'ai senti la fleur

Qui m'a donné l'heure

Et les cliquetis

Des petites étoiles

Qui viennent pour la nuit

Mme mettre de bon poil

Chihuahua la chantonna trois fois et tomba dans les bras de Morphée, la fée aux yeux fermés qui lui souhaita le bon sommeil, le gros dodo et lui donna de joli rêves de galipette, pirouette et cacahuètes.

Après cette bonne nuit, il bu son chocolat, froid, mais finalement tant pis. Puis il rentra chez lui par un raccourci en chantant sa comptinette.

Jérome

Dans la petite île de nos amis les copains il n'y a que Delpino qui sait faire du pain chaud. Son pain est rond, chaud et si bon que tous les habitants viennent chez lui en acheter avec leur petite monnaie.

Mais une fois le lapin Delpino attrapa un bon et gros rhume qui lui boucha son petit bout du nez en forme d'enclume. "Tu ne dois plus te lever et il faut rester couché "lui avait prescrit le docteur Castor. Il mit une bonne couverture sur son petit lit et y rajouta un édredon tout douillet. Avant de se coucher il mit une écharpe, chercha ses mouchoirs et pendit devant sa boulangerie un panneau "JE suis malade". Puis il s'endormit difficilement. Heureusement Castor lui avait offert une comptinette.

Quand tu as le rhume

Tes petits doigts qui fument

Prend une couverture

Mais pas la voiture

Une maladie

Ce n'est pas bien grave

Attend donc samedi

Que la vie te lave

Si tu as la grippe

Met dans ton petit lit

Une bouillotte qui vit

Contre la méchante grippe

Une maladie

Ce n'est pas bien grave

Attend donc samedi

Que la vie te lave

Delpino s'en accommoda et très vite il s'endormit en mettant son petit pouce dans sa petite bouche.

Malgré ce beau dodo, tout l'île le lendemain n'avait plus de pain chaud. Alors il allèrent border Delpino et lui dire de guérir vite, vite, vite car tout le monde attendait le pain chaud de leur copain. Delpino leur dit que ça irait mieux samedi mais que durant trois jours il ne pourrait pas faire de pain dans son four. Petit ours proposa alors de le remplacer. Delpino était content et c'est en bredouillant qu'il lui expliqua comment se faisait le pain :

Tu prend de la farine

Tu prend de la levure

Tu pétris, c'est dur

Pour faire de la pâte fine.

Tu roules le tout

Et avec un couteau

Tu fais des traits tout beau

Tu le met dans le four, c'est tout

Petit ours prit une feuille et écrit la recette. Il alla chercher la farine chez la belette sa copine, le couteau chez le chien le costaud et la levure chez la cigogne d'aventure. Il mélangea bien le tout, fit les traits avec le couteau en faisant attention et le mis au four. Mais quand il eut sorti le pain c'était du mauvais pain. Il alla voir Delpino pour lui demander des explications Delpino dormait si profond que petit ours n'osa pas le réveiller. Il demanda au chat Eustache s'il s'était tromper mais Eustache lui dit que non mais que bon...

Petit ours ne désespérait pas, il réessaya mais rata trois fois. Finalement, Delpino se réveilla poussant un fort bâillement. Il demanda à petit ours où en était le pain. Petit ours attristé lui dit qu'il était raté. Delpino lui demandait s'il n'avait pas oublié de mettre les trous du gruyère. Petit ours rit :"Mais il n'y a rien dans les trous du gruyère." Delpino lui répondit : "C'est vrai alors souffle dessus et pense à ces petits trous. "Petit ours souffla en pensant très fort au trou et le pain fut excellent.

Petit ours était content, Delpino aussi : il avait enfin un remplaçant. Quand vint le samedi, Delpino guérit il repris la boulangerie et maintenant petit ours pourrait l'aider.

Jérome

Dans l'île de nos amis existe un écrivain : c'est le vieux chat Eustache qui chatouille ses pieds avec ses longues moustaches. Il a une belle paire de lunette rondes et grosse car il se fait vieux et ne voit plus grand chose. Il habite dans une grotte où il y a une cheminée. Il aime s'allonger contre pour ronronner. Tout le monde l'aime bien même si sa grosse voix grave fait un peu peur aux enfants.

Le soir quand la lune fait la fête, le chat Eustache met ses douces et grosses pantoufles, enfile un bouillotte sur son gros ventre et s'emmitoufle dans une grosse couverture à carreaux. Ensuite, doucement il essaie de sortir une main de sa carapace de peluche pour écrire.

Cela fait longtemps qu'il a commencé un gros roman. Personne ne sait de quoi il parle, et ses amis le questionnent de plus en plus. mais il répond : "Attendez, mes amis, vous lires et puis vous comprendrez." A chaque fois qu'il allait chercher le pain chez Delpino le lapin, ce dernier lui demandait : "alors , alors" et Eustache prenait son pain et s'en allait sans rien dire. Il se taisait de plus en plus et les autres n'en souriaient pas plus. Des fois Eustache ne s'endormait pas, on voyait encore sa lumière allumée le matin quand les oiseaux chantaient fort à l'aube. Eustache ronronnait fort.

Les autres se réunissaient et parlaient de leur amis Eustache, ils commençaient à s'inquiéter. On ne le voyait plus. Ils se faisaient des histoires sur le roman : ils fabulaient le soir, rêvaient d'aventures très dures.: des chevaliers, des fées, des princesses, des dragons, d'autres pensaient à une petite fille perdue dans la forêt qu'un gentil garçon viendrait chercher. Certains pensaient à des recette de cuisines. Bref, plus le temps passait plus les histoires grandissaient.

Mais un beau matin d'avril, la petit souris vint sur la place de la ville avec son petit tambour et elle cria :" Et les amis vous savez quoi ?" Et tous les amis crièrent en coeur "Eustache a fini son roman!" La petite souris qui croyait faire une surprise leur dit a tous "Oui, alors ça, ne sers plus à rien...".

Tous se précipitèrent chez Eustache. Il les pria de se calmer car ils allaient tout abîmer dans sa grotte. "Oh, oh calmez-vous, calmez-vous." Mais tous se ruèrent sur le livre; Eustache en vibrait des moustaches puis ils leur dit : "Oh, oh je vais vous lire l'histoire." Et en fait de roman, le livre racontait ses rêves : manger du bon poisson, dormir au chaud, déguster le bon pain de Delpino, boire un bon bol de lait...

Ses autres étaient tous en appétit et écoutaient tous assis sagement sur le plancher au coin du feu.

Le livre d'Eustache allait devenir le petit livre de chevet de tous nos amis. Le livre à rêve pour les enfants qui avaient des cauchemars. Tous les habitants remercièrent Eustache et lui chantèrent une petite comptine :

Eustache à des moustaches

Qui chatouille ses orteils

Eustache à du panache

Pour écrire des merveilles.

Eustache aime bien dormir

Manger et se reposer

Eustache aiment les soupirs

Qui viennent le border.